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BAMBULE
-n°1- Bambule est la suite de “Tu honoreras ton père et ta mère”, et se
présente sous la forme de 68 pages A4 imprimées sur papier recyclé, avec une
présentation très classe et un dessin d’enfant en couverture. Le sommaire
est varié, allant d’interviews de groupes de musiques (Amanda Woodward, Urban
Blight, Tragedy...) à celle d’une éducatrice ou de militantes féministes,
ainsi que celle du rédacteur du zine Rad Party, en passant par un historique de
la RAF et de ses actions, des recettes végétariennes, des articles sur la
situation politique en Indonésie et une sorte de biographie d’Otto Dix. Je
reste personnellement réellement impressionné par le boulôt que représente
ce genre de fanzine, et assez sceptique quant aux motivations qui ont poussé
son rédacteur à réaliser cet article sur la RAF (les black blocks cités dans
l’introduction de cet article comme éléments significatifs de la
radicalisation du “mouvement anti-capitaliste” ont fait long feu depuis leur
apparition, et l’article sous forme historique n’est pas du tout critique
quant à l’action et aux idées politiques de la RAF). Le mieux sera de juger
par vous-même en le commandant, contre 2,3 Euros + le port à Nicolas
Retière, 5 rue Buffon, 38000 Grenoble
BARRICATA -n°9- Le Rash-Paris poursuit son ascension vers le pouvoir, ou, à défaut, vers le panthéon du fanzinat, avec encore une fois un zine très complet, bien mis en page et bien illustré, et quelques interviews intéressantes (Eddie Cochran, Laurel Aitken, Yves Pagès, Marco KK, etc.), des news et des chroniques, ainsi que de la politique (Ah... Fais chier, tiens...). Abonnez-vous pour 4 n° contre 10 Euros à: RASH Paris c/o Crash Disques, 21 ter rue Voltaire, 75011 Paris
LES CAVES SE REBIFFENT -hors série- Les limougeauds des Caves ont eu une bonne idée: faire réaliser un hors série de leur zine par d’autres fanzineux (feignants!). Le principe était le suivant: chaque personne contactée avait à sa disposition deux pages A4 pour y mettre ce qu’elle voulait, et toutes les contributions compilées par les Caves devaient donner ce hors série. Le projet a été couronné de succès, puisque 14 contributeurs (de Worst à Punk System en passant par Hell’s Ass et Boisleve) ont envoyé leurs productions, ce qui donne un zine de 36 pages A4 au sommaire très varié. Tout n’est pas ma tasse de bière et l’ensemble est assez inégal (à mon goût qui ne sera peut être pas le vôtre, bien sûr), mais l’intéressant l’emporte largement sur ce qui l’est moins (heureusement que certaines personnes sollicitées se sont abstenues, ça aurait pu être pire, pas vrai Ethylic Skin?). J’ai beaucoup aimé les pages de Fred du zine Le Raleur, sur les punks indonésiens, la mini-nouvelle et les chroniques de la rédactrice de Facts From The Vault, alors que les photos d’un concert marseillais des Business, Murphy’s Law et Spitvalves ne m’ont que très peu intéressées (le public aurait été plus drôle à voir, puisque les bobones suisses s’étaient vantées d’avoir assisté à ce concert, mais ils sont pas sur les tofs, les grands timides). Enfin bon, ça vaut 2 Euros et c’est dispo auprès de chacun des participants à ce projets ou à l’adresse des Caves, à savoir: Les Caves Se Rebiffent, D.I.Y. (LCSR), BP 135, 87004 Limoges Cedex
CHERIBIBI -n°13- Et ouaip, c’est le grand retour de l’excellentissime Chéribibi qui, pour combler le retard, nous a livré ici un n° très classe, épais, rempli ras la gueule et mis en page ingénieusement (mais qu’est-ce que ça doit être chiant à réaliser, tous ces pliages!!!). J’vous liste les interviewés histoire de vous faire baver (pas sur le fanzine que vous lisez, putain, faite gaffe, merde!!): Derrick Morgan, Alton Ellis, Lloyd Brevett, Cedric Brooks, Dennis Alcapone, Marcia Griffith, Ken Boothe, Lone Ranger et The Trojans pour le côté reggae-rocksteady-ska, Klasse Kriminale pour l’ouverture sur la techno et Henriette Valium, dessinatrice BD québécoise. Mais l’interview que j’ai préféré reste celle du supplément littéraire “Chérie Noire”, dans laquelle Jean-Bernard Pouy se prête complaisement au jeu des questions-réponses à propos de la série Le Poulpe. Ca fait du bien de lire un zine qui ne soit pas axé que musique et fringues, mais qui insère la culture skinhead dans un réseau contre-culturel bien plus large que le petit milieu ska-punk-oi!. Et en plus, quand c’est extrêmement bien fait comme ici, ça vaut largement les 5 Euros (?) que vous allez envoyer de ce pas à Chéribibi, BP 241, 75624 Paris Cedex 13
EARQUAKE
-
n°77 - Pour ce n° 77, par esprit de contradiction, Fred aurait pu nous faire
un spécial dark-metal mais non, il est resté fidèle à la musique qui sauve
nos âmes, c’est à dire à ce bon vieux punk! Quatre interviews dans ce zine:
je suis passé assez vite sur celles de La Dérive des Incontinents et Voice of
a Generation (A une question intéressante de 4 lignes, l’interviewé répond
en 4 mots... Faut y mettre un peu du vôtre, quand même, les gars) et j’ai
plus accroché sur celles de Colonna Infame Skinhead et Oi Polloi. Ces derniers
reviennent sur les débuts de la oi! en Angleterre avec un point de vue assez
intéressant sur la politisation des skins à l’époque (différences et
oppositions Londres/provinces), mais s’avèrent bien moins convaincants dans
leur critique d’Action Directe (le groupe de lutte armée), surtout quand
quelques lignes après ils expliquent planter des arbres pour combattre la
pollution qu’ils engendrent en se déplaçant en voiture. Ce genre de discours
culpabilisateur, voire moralisateur, me laisse froid, désolé mais je préfère
encore ceux qui portent la lutte sur un terrain de classe, sous quelle que forme
que ce soit. Ca n’ôte rien à l’intérêt de ce n° d’Earquake, où
l’on retrouve les habituelles chroniques de skeuds, zines et livres du rédacteur.
Dispo contre 3 timbres à 3F (Eh! quand ils existaient encore! Ca doit faire un
total de 1,38 Euros maintenant?) à Fred
Leca, Le Ménil, 88160 Le Thillot
EARQUAKE - n°78 - Ach, moi qui espérait gratter Fred en sortant deux n° de Lean On Me! entre deux Earquake, ben c’est raté! Et lui, il a pris des vacances en plus... Enfin, pour ce n° 78, je le soupçonne de jouer de sa réputation de vieux de la vieille quasi-inattaquable à cause de tous les services rendus au punk-rock pour en profiter et ressortir un groupe bien daubesque à la Combat 84, justement longuement interviewé dans ce n°. Bon ben on attendra le prochain n° pour se mettre sous les yeux des interviews de groupes qu’on écoute par ici, hein... Sinon, on a le lot habituel de chroniques -voire un peu plus- et je suis même qualifié, dans la chronique du n°2 du présent zine, de rocker à étoile rouge, rien de moins. Bon, j’vous laisse, je vais gominer ma banane et cirer mes santiags, ça se fait pas tout seul d’être un rocker à étoile rouge... (J’aurais préféré Dzemo à étoile rouge mais bon, on choisi pas toujours...). L’adresse est au-dessus, ouvrez les yeux, quoi, merde, alors!
EL EJECUTOR -n°1- Ce gros zine espagnol est imprimé et porte en sous-titre “The ultimate rude & skinhead skazine”, pour vous situer un peu la chose. Vous pourrez y lire, à condition de maîtriser un peu l’espagnol, des interviews d’Intensified et Court Jester’s Crew, ainsi que des articles sur Chess Records, une mise en perspective d’une polémique ska v/s oi! (j’ai pas tout compris, mais bon...) et les traditionnelles chroniques de skeuds et zines. la couverture est assez moche mais l’esprit général est plutôt sympa et clairement antifa. 1,5 Euros à Nuestra Senora del Mar, B 2, 2 Drcha, 36900 Marin, Pontevedra, Espagne
L'ENVOLEE
-n°3- C'est un vieux numéro (oct-nov 2001) que j'ai entre les mains, mais bon,
ça change pas grand chose quant au fond. Journal anticarcéral à parution régulière,
l'Envolée est surtout un journal d'information sur la zonzon, mais aussi sur la
lutte contre les centres de rétention, avec quand même quelques textes de fond
et pas mal de lettres de prisonniers (très bon point pour eux). Il semble que,
malgré qu'ils aient un dépôt légal (faut des fois voir les choses en grand),
les rédacteurs ont un peu de mal à se faire diffuser en prison (vu le contenu
du journal, on s'attendait pas à autre chose de la part de directeurs de
centrales qui préfèrent diffuser Minute et bloquer le courrier des
prisonniers). Donc, on soutient et on envoie un chèque d'abonnement de 10 Euros
à l'ordre de M.J.-P. Brizaolier/L'envolée à: L'envolée , 63 rue de Saint-Mandé, 93100 Montreuil-sous-bois -Dr
Louarn-
EXOTICA SUBTERRANEA - Dernier n° en date mais aucun n° sur la couverture pour le zine de Fred Brahim. Un sommaire bien intéressant compense largement une mise en page minimaliste, puisqu’on peut y lire le récit du voyage de l’auteur en Colombie, où il a un peu trainé avec les punks du cru, une interview d’un redskin colombien de Cali, ainsi qu’un longue et très intéressante interview de deux travailleurs clandestins au Etats Unis, un colombien et un mexicain. Il y a aussi quelques chroniques de skeuds et de zines sud-américains, et le tout est en anglais et est dispo contre échange, pas contre de l’argent, à Fred Brahim, 17 rue de la Forêt, 67340 Menchhoffen
FACTS FROM THE VAULT -n°5- Yeepa! Un nouveau n° de FFTV est arrivé dans ma boite aux lettres, et c’était justement un matin où je ne bossais pas!! J’ai pu me refoutre sous la couette (après avoir mis un bon vieux Motorhead -Ah! Ah! j’en vois certains qui font la gueule, là...- dans la platine, bien sûr!) pour dévorer ce chouette n°5, donc. Facts From The Vault est un zine écrit pour moitié à la main, pour moitié à la machine, avec des planches de dessins super-sympas, et dont le contenu se partage entre chroniques de skeuds (garagepunk et punk’n’roll principalement, j’ai l’impression), chroniques de bouquins et de zines, mais surtout (surtout!), des nouvelles écrites par Jennifer et là, ben je sais pas quoi dire pour vous faire comprendre que c’est bien écrit, que ça parle des galères et petites angoisses du quotidien (visite des proprios, rendez-vous chez le dentiste, solitude dans une salle de concert...) et qu’il faut absolument que vous en commandiez un n° pour voir un peu ça! Envoyez-donc quelques timbres à Jennifer Smagghe, 10 rue Norbert Segard, apt 31, 59000 Lille
FILS DE PUTE - n°6 - Encore un numéro pour l’un des zines les plus controversés de la “scène” (pas très saine) skin française, controversé en raison du parti pris anti-red de son rédacteur Panzer, qui se réclame pourtant du communisme et de l’internationalisme. A-t’on affaire à un plus rouge que rouge? A un plus vrai que les vrais? A un plus skin que les skins? Je vous laisserai juger sur pièce histoire de ne pas me recevoir une deuxième lettre d’insultes et de menaces, mais je vous encourage quand même à faire l’effort de lire ce zine, qui est l’un des plus intéressants que je connaisse, tout simplement parce qu’il n’y est pas question que de musique -d’ailleurs, le zine gagnerait peut être encore en force en ne parlant pas du tout de musique, même si une phrase du genre: “... des paroles bien nationalistes et anti-communistes à la con, forcément, on ne peut pas tout avoir: le talent et le sens critique.” dans une chronique d’un skeud d’un groupe de RAC, c’est vraiment drôle (non?)-, il n’y est pas question que de musique, disais-je donc (ça y est, je me mets à faire des phrases de 4 km comme Panzy) mais surtout de lutte de classe. Un zine de prolo pour les prolos, c’est pas si courant, et quand il développe un point de vue internationaliste, c’est encore mieux. Les chroniques des bières bues par le rédacteur, je m’en passerai facilement (quoiqu’il aime les bières bretonnes, donc ça doit pas être un mauvais bougre), mais les longues chroniques de Barricata ont le mérite d’être politiques et argumentées (y’aura-t’il une réponse?), et le lynchage d’ATTAC est mérité. Les chroniques de lectures et de skeuds (reggae, @-punk, oi!) sont nombreuses, il y a parfois de quoi grincer des dents (les Cria Cuervos se font allumer grassement alors que l’”historien” Gérard Boutet se prendrait limite une claque sur l’épaule et une remarque genre “Eh, t’éxagères un peu là, en racontant que ces filles de ferme qui se faisaient violer par leurs maîtres n’étaient pas contre, en fait?”), mais franchement, faites vous votre opinion (ce qui ne veut pas dire: “gobez tout ce qu’écrit papa Panzer”, mais réfléchissez-y par vous même). Pour ça, faut commander le zine, et c’est 3,5 Euros (?-21F p.c.) à, et sans aucune autre mention: Robotnik, BP 332, 91163 Longjumeau Cédex - la bête cherche aussi à développer un réseau de tape-traders et met à votre disposition une longue liste de références en ska-reggae tous styles et toutes époques, envoyez votre liste si vous êtes intéressés -
FORMICA ROJA ZINE – n° ? – Pas de n° apparent sur cette feuille d’info espagnole en action depuis déjà 10 ans et tirée à 2000 exemplaires. 3 courtes interviews (Discharge, Damned et Toc De Queda) accompagnent un bon paquet de chroniques de skeuds et de zines, ainsi qu’un nombres conséquent de petites news sur les scènes ska-punk-oi !. Esprit red / anar au rendez-vous avec un max d’adresses de labels, zines, radio et collectifs politiques. C’est en espagnol, et il y a aussi une petite liste de distro à pas cher (pas compris si c’était des occaz’ ou des copies ?) : Envoyez un ou deux timbres pour la recevoir, à F.R. ZINE, AP. CO. 33, 08292 Esparreguera (BCN), Espagne
GROBADER - n°5 - Ce zine d’Angers ne sort qu’une fois par an, mais quand on en chope un exemplaire, on a de la lecture pour un moment (76 pages et c’est pas écrit très gros!). C’est un zine musical axé sur ce qu’on trouve en général dans les zines musicaux, c’est à dire chroniques de skeuds et interviews de groupe. Malheureusement, dans ces dernières certaines ne sont plus de la première fraicheur (celle de NRA date de 99!). Elles ont pour la plupart été enregistrées et ce qu’elles gagnent en spontanéité est cependant parfois perdu en “profondeur” du propos (même si certains arrivent à dire des choses intéressantes sans y avoir un peu réfléchi avant et l’avoir écrit); de ce point de vue là, par exemple, les réponses écrites des Peaceful Meadows sont plus intéressantes que les réponses enregistrées de Body Bag... Enfin, perso je préfère faire des interviews par écrit, déjà comme ça ça casse pas toujours des briques, alors j’imagine même pas en “live”... Bon, pour en revenir à Grobader, les rédacteurs sont principalement branchés punk-rock (interviews de Burning Heads -avec pour la énième fois une question sur le passé de Thomas qui était le batteur de Komintern Sect... Le pauvre, depuis le temps qu’on doit lui poser ce genre de questions-, Zeke, Dontcares, Supersuckers, Atari Teenage Riot + ceux cités au dessus) et leurs avis d‘experts en la matière nous sont donnés au fil de longues et nombreuses chroniques, assez pointues. Dommage cependant qu’ils chroniquent dythirambiquement certaines productions de labels US bien installés et que certains groupes français très méritant et autoproduits passent à la trappe en une ligne. M’enfin, les goûts et les couleurs, hein... - 3 Euros (port compris?) à Eric Vitré, 19 rue de Belgique, 49100 Angers
GUERILLA
URBAINE -n°9- Ah! Nom de Dieu (?)! Ca nous rajeunie pas ces
conneries!!! C’est qu’il y a eu un laps de temps assez long entre le précédent
n° et celui-ci, mais ce nouveau n° prouve que Guérilla Urbaine a su garder la
pertinence et la hargne qui, je trouve, caractérisaient ce zine il y a quelques
années. Le sommaire est riche, et je me suis particulièrement arrêté sur les
interviews des groupes finlandais (terrible, dans un zine français,
l’inter’ d’un groupe finlandais qui joue du Japcore!!!!), ainsi que sur
les propos des membres d’Oi Pollloi qui poussent à la réflexion (A quand un
concert sans fumée de clope en France???) et montrent que le punk n’est pas
qu’une musique mais peut aussi être une façon de vivre. L’interview de Joe
Hell d’Oberkampf montre à quel point ces revenant des années 80 peuvent être
un peu largués par rapport à la scène actuelle (par exemple quant il parle
des Apaches: “un petit groupe” qui en est quand même à deux albums. On a
l’impression qu’il ne sait pas que la scène punk s’est perpétuée, en
France, depuis les années 90, grâce à ce genre de groupes...). Enfin bon,
y’a un bon paquet de lecture bien intéressante là-dedans, donc n’hésitez
pas à commander ce zine au plus vite!!! 2,5 Euros p.c.à Guérilla
Urbaine - D.I.Y., BP 135, 87004
Limoges cedex 1
HEY
YOU ! -
n°3 -Encore
un zine breton, à croire que le climat de cette région est favorable à
l’activisme musical ? Hey You ! navigue en connaisseur dans les eaux
de la oi !, du punk et du HC, avec aussi des chroniques de skeuds de rap
qu’on a pas l’habitude de trouver dans les zines que je lis habituellement.
Ce n° contient des entrevues avec Roger Miret d’Agnostic Front et Disasters,
de Lutèce Borgia et Body Bag, ainsi qu’un historique de la carrière des
Clash (mais pour vraiment retracer la carrière d’une telle entité, plus
d’un zine serait nécéssaire, non ? De plus, des livres existent déjà
sur le sujet… Enfin, ça fait jamais de mal d’en remettre une couche), un
petit scene-report sur Lille et des chroniques pas mal axées HC de touffe-gaïe
et oi ! de lourdauds. Un peu d’humour, des mots croisés et des dates de
concerts complêtent tout ça. Dispo contre quelques timbres à Rodolphe
Bonno, La Rochette Foveno, 56140 Saint Congard (tws.heyyou@free.fr)
HUMAN
DISASTER / DYNAMITE ‘‘Common zine’’
- Retour
de Human Disaster dont j’avais particulièrement apprécié les précédents n°,
en compagnie cette fois de Dynamite, pour un zine plus épais et bien intéressant.
Au sommaire, les classiques chroniques de skeuds et de zines, mais aussi des
interviews avec du bon : The Virus, Anti-Flag, Ordures Ioniques, Havoc
Records, du moyen (enfin, moins intéressant et poussé à mon avis) avec Sick
On The Bus et Blood Or Whiskey, et du carrément affligeant avec Skinflicks,
groupe oi ! luxembourgeois. Les rédacteurs du zine ne partagent pas les idées
exprimées par les types du groupe mais ont tout de même fait passer
l’interview, ce qui nous permet de voir que ces skins là sont plus soucieux
des hausses d’impôt qui risquent de les toucher avec l’élargissement de la
communauté européenne à des pays même pas aussi riches que le Luxembourg
(Ouah, les boules ! Tous ces polonais et ces turcs qui vont nous piquer
l’argent de notre TVA qu’on serait bien content de la payer, celle-là, si
l’argent restait bien chez nous à profiter à notre bourgeoisie locale… Pas
un mot de la part de ces braves skinets luxembourgeois sur, par exemple, les
entreprises hongroises rachetées par Audi, IBM, Compaq, Siemens, Nokia… Ou
sur l’industrie pharmaceutique de ce même pays quasiment entièrement entre
les mains du groupe français Synthélabo… Pas un mot non plus sur les
travailleurs polonais qui devront attendre 7 ans après l’entrée de leur pays
dans l’UE pour pouvoir travailler dans les autres pays de l’Union, alors que
pour lespays d’Europe de l’Ouest, cette clause n’existait pas. Pas un mot
encore sur les concessions faites à l’Eglise catholique polonaise, avec
l’acceptation par l’Union Européenne de l’interdiction de l’IVG en
Pologne, interdiction qui ne sera pas remise en cause avec l’entrée de la
Pologne dans l’Union Européenne. Ah ben oui, pour savoir ça et se dire que
l’élargissement de l’Europe au pays de l’Est profite aux capitalos des
pays de l’Ouest européen ou que les femmes polonaises auront moins de droits
que les femmes luxembourgeoises, faudrait encore ouvrir un journal ou un livre,
mais ça, nos skins luxembourgeois, ça doit pas leur arriver souvent), sont
plus soucieux, donc –oui, là je reprends, suivez un peu- des éventuelles
hausses d’impôt que du sort de la classe ouvrière des autres pays que le
Luxembourg. Ils y vont aussi de leur discours anti-chômeurs (c’est bien
connu, les chômeurs sont des sales profiteurs et pas des frêres de classe,
hein…), anti-hippies (responsables de tous les maux de la terre ! Quelle
fine analyse politique ! ! !), et bien apolitique (statut
revendiqué tout au long de l’interview. Enfin bon, ils sont biens débiles
mais au moins là, on sait à quoi s’en tenir. Ces types seraient en France,
ils soutiendraient Sarkozy, à tous les coups. Allez hop, commandez ce zine
histoire de rire un bon coup avec cette inter’ et de vous pencher plus sérieusement
sur le reste, d’ac ? 2,5 Euros p.c. à Philippe
Morey, Impasse des tourterelles, 38540 Heyrieux (humandisaster@wanadoo.fr)
ou à Yanic Bilien, 7 rue Jules Massenet,
69330 Meyzieu (dynamite@netcourrier.com)
HUMAN
DISASTER
- n°3 - Le rédacteur de ce zine doit être pas mal occupé par l’arrivée
d’une petite fille à la maison, mais il réussi quand même à nous pondre un
chouette petit zine. Au programme, de longues et plutôt intéressantes
interviews des Los Fastidios et de Johan Van Mieghem (ex-Teenage Warning zine,
Get a loife distro et organisateur de gigs en Belgique), ainsi qu’un paquet de
chroniques de skeuds et de zines, bien ficelées par un rédacteur qui n’a pas
sa langue dans sa poche. Un p’tit effort côté mise en page (un peu fade
cette fois-ci) pour le prochain n° et ça sera d’la bombe, baby. Prix libre
chez Philippe Morey, Chemin de Savoyan, La Becatière, 38540 Heyrieux
HUMAN DISASTER - n°4 - Tout chaud, tout beau, ce nouveau n° a gagné en épaisseur et qualité de mise en page, ce qui place H. D. en très bonne position pour remplacer un zine comme Punk System, à mon humble avis. Les interviews sont encore une fois bien menées (avec The Unseen, Bacchus Temple Addicts, Maloka et le très bavard rédacteur du zine parisien HAMS) et intéressantes, les chroniques skeuds -punk et oi!- et zines sont nombreuses et personnelles (pas des trucs du genre “Ah ouais, ce skeuds est super pis c’est du punk et voilà on passe au suivant”), et tout ça donne un zine qui a une âme, le p’tit truc en plus qui me le fait bien aimer, quoi... Allez, balancez vôtre Euro à l’adresse qui est au-dessus si vous êtes des punks (les autres aussi peuvent essayer, pas sûr que Philippe leur réponde... mais nan, j’rigoleuuuu, ah la la...).
IN
DUST WE TRUST
-n°2- Il s’agit ici d’un zine format A5 axé hard core, contenant les
habituelles interviews (The Age Of Venus, le genre de gars qui kiffe et qui
parle en anglais dans les interviews, top la classe quoi, tu vois, Ananda,
Tekken -près de la moitié du zine!- et Post Silly Poulp), des chroniques de
skeuds et de zines et quelques news. Le ton est vraiment personnel, ce qui
change des zines purement promotionnels ou informatifs, et c’est ce que
j’aime trouver dans un zine, donc même si les groupes dont il est question
ici ne sont pas ma pinte de binouze, j’ai trouvé ce zine bien agréab’,
quoi... J’espère juste que le rédacteur nous parlera bientôt dans son zine
des tous ces vieux groupes anglais que, je le sais, nous aimons tous les deux. A
quand un In Dust We trust spécial Jam et Buzzcocks, donc? - Envoyez donc
quelques timbres à In Dust We Trust, 3
allée du Vivarais, 17000 La Rochelle
KANGOUROU -n°12- Gros sommaire pour ce zine sexe, bière et punk-rock: pas moins de 13 interviews au total! Malheureusement, certains groupes acceptent de répondre à des interviews mais ensuite leurs réponses sont ultra-courtes (voir les Dropkick Murphys dans ce n° de Kangourou, mais je rassure Pascal, j’ai connu ce genre de mésaventure... cf. l’inter’ des Liberator dans ce n°). Les interviews les plus intéressantes sont à mon avis celles des Informers et du RASH-Paris, quant à Marcel et son Orchestre, bizarrement, je ne les trouve pas à leur place dans un zine punk, mais bon... Vous pourrez lire aussi dans Kangourou un paquet de chroniques de concerts, de skeuds (pas toujours bien choisis niveau oi!) et de zines, et tout ça avec en prime un paquet de news. Pascal a une foi communicative, et on ne peut que lui rendre hommage pour ça. Le n°13 est sorti avec au sommaire: Stéroïds, Toxxic TV, NGA, UDK, Non Konform, 4°7, etc. 2,29 Euros p.c. à Pascal Brule, HLM Gandaillat, Bat. 3, 63370 Lempdes
KNOXVILLE
COUNTY REDNECK’S TRIBUNE
-n°1-
Nouveau
zine du rédacteur de feu-Positive Calories, KCR’sT est destiné à tous les
bouseux amateurs de punk-rock (sous toutes ses formes, oi !, HC,
rock’n’roll) qui n’hésitent pas à traverser de vastes pâturages en
tracteur en destination d’un concert sous l’étable, avec pogo en bottes en
caoutchouc et sur la paille au programme ! Au programme : des
interview (le chanteur des Teckels, les Face Up To It,,The Mysterious Asthmatic
Avenger…), un jeu de l’oie, l’histoire des Anal Cunt, des recettes, un
pacson de chroniques de skeuds, zines et vidéos, mais surtout, ce qui fait à
mon avis l’intérêt du truc, un ton et un talent d’écriture à savourer
dans les nouvelles proposées dans ce zine. Mise en page bordélico-coupage-collage
qui fleure les zines des 80’s et dont on n’a plus l’habitude avec
l’utilisation massive de l’informatique dans le fanzinat d’aujoud’hui.
Dispo contre 2,5 Euros chez Ray
‘The Bastard’ Niossat, 7 place des Charentes, 87100 Limoges
KRIMINAL KLASS - n°7 - Le zine de Marco KK n’est pas très régulier mais a quand même le mérite d’être gratos et imprimé à 1000 exemplaires. Passons sur la première page entièrement consacrée à la promotion de la compil’ réalisée par le rédacteur du zine pour plutôt nous arrêter sur les interview des Disasters, FFD, Rappresaglia et Foreign Legion, ainsi que sur la double page de chroniques de skeuds écrites tout piti-piti. Quelques pubs permettent que ce zine soit gratos, et la dernière page est occupé par un poster-hommage à Joe Strummer. Evidement, le tout est en italien. Marco Ballestrino, CP 426 (centrale) 17100 SAVONA, Italie
LOCO LOCO - n°5 - Ce zine dijonnais continue son chemin dans la scène punk-pop-hardcore hexagonale et internationale, avec une mise en page toujours aussi soignée et des interviews (pour certaines) un peu plus longues que dans les précédents n°. Il y a un petit supplément intitulé “Sheena is a punk rocker” avec des interviews de Junior Merill (garage), Dr Frankenstein (garage), Cowboys From Outerspace et Exxon Valdez. Les chroniques zines et skeuds sont aussi au rendez-vous de Loco Loco, ainsi que quelques news et un édito qui m’a rendu ce zine sympathique. Le n°6 est sorti il y a peu, avec toujours un tas d’interviews intéressantes et une présentation très pro, tirage offset en prime. Dispo contre 3 timbres (et maintenant avec les Euros, comment on va faire, un, j’vous l’demande moi, ma brave dame?!?!) à Asso Titanium, Stéphane Ruta, 13 rue Saumaise, 21000 Dijon
LOOK SMART -n°4- Oulala, c’est le grand retour de ce skazine starsbourgeois avec un pavé de 82 pages et pas moins de 25 interviews!!!! Autat vous dire que c’est énorme et que les 5 Euros que vous enverrez pour recevoir le zine ne seront pas volés. Ah ça, bien sûr, il faut aimer les Pietasters, Inciters, Adjusters, Two Tone Klub, Skalariak, j’en passe et des meilleurs, mais c’est mon cas, donc ce zine m’a encore une fois scotché un bon moment pendant mes dernières vacances. Y’a aussi un paquet de chroniques de skeuds et de zines, un dossier sur la scène ska en Suisse... Enfin bon, l’objet indispensable à tout skankeur qui veut être respecté. 3,5 Euros p.c. chez: Laurent Lorioz, 17 chemin Fried, 67100 Strasbourg
MEANTIME
-n°8- Sommaire bien chargé aussi pour Meantime, enfin de retour: des
interviews des Cider Breakfast et Pama International, et des historiques des
carrières de Lee Perry (la première partie, c’est à suivre...), Dexy’s
Midnight Runners (Come on Eileen...) et The Undertones. Le tout est accompagné
d’une conséquente série de chroniques -à noter les marrantes chroniques de
rassemblements scooteristes et les nombreuses chroniques de concerts (mais Maz
s’est fait aider, c’est pas du jeu!!!) qui sont le genre de truc que
j’adore dans un zine, surtout quand elles sont bien écrites comme c’est le
cas ici. Le plus de ce zine est le CD gratos qui l’accompagne, chouette compil’
intitulée “Don’t fuck with St Etienne” et sur laquelle j’ai eu le
plaisir de découvrir Theee Muckrackers (bon p’tit reggae plein d’orgue),
Cider Breakfast , Village Voice, deux inédits des Protex Blue et un tas
d’autres groupes -punk, HC, ska- de St Etienne. Excellent de bout en bout. Un
must!! 5 Euros p.c. à Meantime, BP 737,
42484 La Fouillouse Cedex
NO
GOVERNMENT
- n°47 - Jolie
couverture pour ce nouveau n° de No Gov’, et un sommaire bien intéressant.
En fait, l’inter’ de Marsu vaut quasiment à elle seule la lecture de ce
zine. Le personnage est très bavard et se pose un peu en incontournable de la
scène punk française, avec un petit côté agaçant d’ailleurs, mais on y
apprend pas mal de trucs sur les années 80 et l’épopée Bérus/Bondage et le
reste. L’inter’ du chanteur des Brigada Flores Magon est aussi pas mal,
quant à celle du type de The Krays… Décidément, j’aurai toujours du mal
à comprendre les punks américains, en particulier ceux qui comme lui vont à
l’Eglise et croient en ce truc censé planer au-dessus de nos têtes (Dieu ?
C’est ça, non ?). Les inter’ de Gasolheads, Bombshell Rocks et Groovie
Ghoulies se lisent rapidement, et les chroniques zines, skeuds et livres sont
bien rédigées, comme d’habitude. Mis en page toujours impeccable, mais
c’est un peu l’habitude aussi, avec Juliette et Arno. 3 Euros p.c. à Adrénaline
Records, BP 2176, 51081 Reims Cedex
LE
NOMBRIL
-n°1- Ce premier n° est sorti en mars 2002 et est l’oeuvre de Youenn,
activiste de Rural Asso et ancien-Karok. Ce recto-verso A4 se partage en
chroniques de skeuds, infos diverses en rapport avec le petit monde du punk,
reportages devant la scène dans les salles de concert et une petite interview
de Spray Back, groupe punk de Brest. C’est écrit petit et j’espère qu’il
y aura plein d’autres n° qui vont suivre. Vous pouvez déjà demander ce n°
contre un timbre à Youenn Lohéac, 29 rue
Victor Duruy, 75015 Paris
L’OREILLE CASSEE - n°16 - Dans l’édito de ce n°16, Laurent nous annonce la fin de son zine, ce qui est bien dommage, mais il nous rassure aussitôt en dévoilant son nouveau projet: la réalisation de fanzines sur un thème précis. Cool! Mais c’est presque déjà le cas avec ce n°16 de L’Oreille Cassée, puisqu’une grande partie du zine est consacrée au dernier festival Holidays In The Sun de l’été 2001. Trois personnes s’y sont mises pour nous relater leur séjour à Morecamb, ce qui n’est pas de trop quand on voit le nombre de groupes qui ont joué dans pas mal de lieux différents sur trois jours. Je n’ai personnellement jamais eu envie d’assister à ce genre de “bal des revenants”, et ce n’est pas ce scene-report qui va me faire changer d’avis. Encore qu’y aller entre amis, se taper un week end bien bière et oi!, pourquoi pas (Arf! Arf!), ça peut être sympa... Mais là, on a plutôt l’impression que nos trois frenchies en goguette ont passé leur temps à déambuler d’une salle à l’autre et ont souvent été déçus par ce qu’ils ont vus: à savoir des prestations moyennes de groupes reformés pour des motifs peu avouables (enfin, si vous voulez vraiment savoir, le motif principal qui a poussé beaucoup de ces groupes à se reformer le temps d’un concert doit s’épeler t.h.u.n.e.). Rassurez vous, les rédacteurs de L’O.C. ont souvent fait des arrêts aux bars des salles de concerts, ouf, le week end n’aura pas été complètement perdu! Au sommaire du zine, vous retrouverez aussi pas mal de chroniques de skeuds -un peu rapides parfois- et de zines -Hé! Merci de ne pas avoir chroniqué Lean On Me! juste à côté de Like A Shot, ça m’aurait fait mal...-, ainsi qu’une interview des Business. Remarquons aussi que Laurent a été confronté à un problème de plus en plus courant malheureusement: les groupes qu’il avait contacté pour les interviewer ne lui ont pas répondu... Allez hop, commandez moi ce zine vite fait en envoyant 15F (ou 2,50 Euros?) à Laurent Laloue, 7 le Clos du Village, 76690 Sierville
PERFUSION -n°1- Encore un nouveau zine, cool, non? Celui-ci vient de tourraine et contient, outre quelques chroniques de skeuds et de zines plutôt bien foutues, des interviews des Spunge, Motocross et Heideroosjes. La mise en page est encore un peu légère mais ça devrait s’arranger, comme il l’est annoncé dans l’édito. A suivre donc... 2 timbres à 0,53 Euros à Cédric Verneau, 4 rue du lavoir, 37190 Rivarennes
PRESSURE POINT NEWSLETTER -n°4- Cette petite feuille d’info basque -rédigée en espagnol- fait le tour, en 6 pages format A5, de l’actualité oi! / ska /skins internationale, graçe à une maquette serrée et une parution pour l’instant régulière, me semble-t’il. Au programme de ce n°, quelques infos, des chroniques de zines, une rapide interview du groupe de Galicie Oi! n’Ast ainsi qu’un petit article sur les Oxymoron et des chroniques de skeuds. Pressure Point, Ap. Co. 341, 48080 Bilbao - toomuchpressure@miwmail.com
PUNX
PIKNIK -n°1- Gonzo l’anarcho-justicier est de retour dans la place avec cette
newsletter tapée tout petit et dont les 2 pages A4 sont bourrées de chroniques
de skeuds, zines et concerts du Grand Est (enfin, Colmar et Strasbourg, c’est
pas Moscou ni Vladivostok, hein...), et vous pourrez aussi y lire une chouette
interview de Fred Brahim, de Darbouka Records. Vivement la suite! En attendant,
pour recevoir ce n°1, envoyez un timbre et votre adresse à Punx
Piknik c/o SETP 68, BP 2053, 68059 Mulhouse Cedex
QUE VIVE LE ROCK LIBRE -n°24- Après une assez longue absence, retour de cette feuille d'info avec un bon paquet de chroniques des skeuds, quelques autres de zines et un coup de gueule contre une partie du public des concerts et festivals punks, fouteurs de merde et irresponsables incapables de se prendre en main ou de faire autre chose que picoler et semer la zone (on en a tous déjà rencontré, malheureusement). 16 pages A5 dispo contre un timbre ici: Zéric Hartweg, 3 rue de la plâtrerie, 91150 Etampes ou là: http://membres.lycos/trauma
RAD PARTY -n° 28- Toujours au rendez-vous, quasiment réglé comme une horloge suisse, Stéphane balance sa nouvelle mouture de Rad Party, avec les chroniques des sorties de tout un tas de labels punks dont je ne connais même pas la moitié, un article-historique de Rad Party pour les 10 ans de ce zine, et une petite nouvelle. Un changement à noter: les chroniques sont tapées! Ben alors Stéphane, on a plus la foi en son bon vieux stylo? Allez, lâche pas l’affaire et ouvre une autre canette! Dispo contre quelques timbres à Small Budget
RAD
PARTY
-n°29- Toujours de l’émotion et du
punk-rock dans ce dernier n° de Rad Party, dans lequel Stéphane passe au
scalpel de sa critique les dernières sorties en ska et punk de la quasi totalité
des labels de la planête, chroniques qu’il complète de petites nouvelles très
largement inspirées de sa propre vie, apparement. Le tout est accompagné de
dessins et le ton rest le même, entre désillusions, espoirs déçus et foi
(foie aussi, d’ailleurs!) inébranlable dans le punk. Quelques timbres à Small
Budget Productions, BP n°7, 78110 Le Vésinet Cedex
RED
AND SKINHEAD
-n° y’en a plein!!- Red And Skin Head est une feuille d’info bordelaise réalisée
par un acharné de la mise en page, capable de pondre éditos et articles
dythirambiques à foison, et non content de ça, d’en rajouter encore avec des
mises à jour (“Update” pour les anglophones), ce qui est fort de chez fort
pour une feuille d’info quasi-mensuelle! Infos régionales, appels à l’émeute
internationale, iconographie antifaf, on vous aura prévenu, et pendant que vous
serez sur Bordeaux, prenez un ASPrO (Hé oui, ça faisait longtemps que
j’essayais de la placer, celle là, désolé...) paske la lecture de R.A.S.H.
risque de vous faire mal à la tête si pour vous la vie de redskin et la
dialectique marxiste se résument à “On l’tape!” ou “On l’tape
pas?”. Pour le choper, bin démerdez vous, ou passez un email à: redskin33fr@yahoo.fr
ROTTEN
EGGS SMELL TERRIBLE – n°7 – Grand retour de ce zine du sud, et pas à
dire, je préfère de loin cette version aux précédentes : présentation
sobre et aérée mais classieuse, et contenu qui me branche bien, en particulier
l’historique des Brigades et son côté subjectif, et l’interview croisée
Maïté Les Moules / Crevure, deux groupes que j’aime bien. Un historique des
Dau Al Set accompagne tout ça (et là je me rends compte que je suis complètement
passé à côté de ce groupe, dont je n’ai jamais rien entendu…), plus les
chroniques de skeuds, zines et bouquins. Un petit côté Meantime et un ton
plaisant : chouette lecture que je ne peux que vous conseiller. 2 Euros à Mundodrama, 34 baraque de Luc, 12450 Luc
SIERRA MAESTRA -n°5- Ce zine est celui du Réseau Supporter de Résistance Anticapitaliste et je l’ai découvert avec ce n°5. J’ai pas encore bien réussi à établir le lien entre “supporters” et “anticapitalistes”, mais ça, ça doit être une des nombreuses méandres de la dialectique... Enfin bon, même si ça parle de foot, c’est quand même bien fait et intéressant (Ah! Ah! Arghhh, non pitié, me tapez pas!!!) et il y est quand même question de musique avec Bolchoi (qu’on retrouve décidément partout), quelques chroniques de zines et de skeuds, mais la part belle est faite au foutchball, avec des articles sur le Milan AC, et un groupe de supporters italiens, quelques brêves foutchballistiques et quelques autres pages remplies de trucs ayant un lien avec les types en shorts qui courent après la baballe. 1,5 Euros à la même adresse que Barricata.
SMART
& VIOLENT - n°4 -Skinzine
espagnol en espagnol (très étonnant) avec des interview de The Mood,
Cyprinidians, Peacocks, Ultimo Assalto et Perkele. Je ne suis pas fan du tout
des deux derniers groupes mais comme je ne lis pas l’espagnole, je ne sais pas
ce qui est dit dans les interviews. Chroniques de skeuds et de zines et
historique de la musique jamaïcaine sont aussi au programme. Si vous lisez
l’espagnole :Turroneros
Crew, Apdo. Correos 13423, 41007 Sevilla, Espagne
THE SOUND OF THE CITY -n°3- Un peu l’équivalent à la Pressure Point Newsletter mais centrée sur le ska, voici The Sound Of The City et ses 8 pages de chroniques de concerts, de zines, d’infos sur la scène ska internationale, ainsi que la listes des CDR et autres petits trucs distribués par la rédaction. Les illustrations sont rigolotes et la mise en page au taquet, donc si vous comprenez l’espagnol, balancez quelques timbres à The Sound Of The City, Ap. Co. 6048, 50080 Zaragoza
STREET TRASH -n°2- Cette feuille d’info de Rennes a su me surprendre positivement avec l’interview du groupe de skatootacore Skud and Panic People, et négativement avec ses chroniques de groupes de hardcore-métal de tough guys. La mise en page est chaotique-punk à souhait et c’est gratos + un timbre. Par contre, le tout nouveau Street Trash hors série intitulé Trash TV n’est pas gratuit, lui, et il n’y est pas question de musique. L’équipe du zine y passe à la moulinette d’un humour très gras la petite boite nommée télévision. Gros progrès au niveau de la qualité de la présentation (c’est imprimé), niveau humour, si vous appréciez Choron, envoyez 35 centimes d’Euro et un peu plus pour le port à Sylvain Le Borgne, 13 Square du Dr. Guérin, 35000 Rennes
UMP! -n°2- BD zine sorti chez les Requins Marteaux. 4 petites histoires sans texte et super bien dessinées. Du très bon boulot graphique. La couverture (couleur) comme le reste est assez morbide (faut dire que c'est le thème du zine en lui-même). La première histoire est axée humour noir, pour le reste, c'est plutôt à éviter en temps de dépression, la grande faucheuse comme protagoniste principale, c'est un concept qui aurait pu être franchement casse gueule mais là, on est loin des vieux poncifs. La mise en page est impeccable (bien que l'impression manque un poil de pêche sur certaines pages, mais là je pinaille). Superbe dessin de Farruqo entre chaque histoire. C'est vraiment classe ce qu'ils font les Requins Marteaux. 3,70 Euros à: Les Requins Marteaux, 13 rue de la République, 81000 Albi -Dr Louarn-
UNE VIE POUR RIEN -n°3, 4, 5- Je ne lis que très peu de fanzines (3 Avé et 2 Pater ... Je sais!); je n'en achète quasiment jamais. Et puis un jour, à jeun, crac! j'en achète 3 d'un coup. Trois n° d'un même fanzine! "Une Vie Pour Rien?" n° 3, 4 et 5. Bah oui, j'suis un instinctif moi. Le format A4 (un A3 bien plié), les couvertures cartonnées (sur papier de luxe svp) et en couleur m'ont séduit. Mon coeur de rockeur a succombé devant tant de beauté... C'est aussi beau qu'un magazine moto... J'ai craqué! Le n°3 avec les 4Skins, le 4 avec La Souris Déglinguée, et le 5 avec les Violators... De superbes photos, vraiment! Et en + ... avec le n°4 y'a un EP. Non vraiment, comment résister? Hein? Après l'enthousiasme, la fougue du jeune coeur chaviré... On s'installe, souvent ça se gâte. UVPR? n'y a pas résisté. Y'a plein d'interviews, de chroniques... C'est assez confus en fait, et surtout... C'est un peu con, enfin plus exactement c'est malhonnête. Ce superbe fanzine est APOLITIQUE. Oui madame! Tout bien propre, comme il faut, PAS DE POLITIQUE! Mais en y regardant de plus près, il faut rectifier en disant plus justement: PAS DE POLITIQUE communiste (ou assimilé) dans ce fanzine! Et quand nos courageux rédacteurs (ni de droite, ni de gauche... mais surtout pas de gauche) se sentent obligés de chroniquer un groupe un peu trop RED à leurs goûts... Ils n'oublient SURTOUT PAS de préciser que les penchants politiques de ce groupe ne leurs plaisent pas. Voir par exemple la chronique sur un EP des Partisans dans le n°3 : "Je me serais bien passé des Etoiles Rouges..."! Par contre quand ils interview un type qui explique qu'il a milité au FN... là, nos courageux rédacteurs ne trouvent rien à redire, sinon qu'ils ont passé un bon moment. Voir l'interview de M. Fabian dans le n° 5! Non, il faut être honnête, ce zine pue le petit-bourgeois nationaliste... Et à plein nez! On sent nos rédacteurs pas très à l'aise dans leurs Docs; des réacs qui ont du mal à s'assumer quoi! Alors on se dit Apolitique pour faire propre et pas trop se faire embrouiller. Mais enfin bon... Dans ce zine y'a un max d'interviews... Celles de Thaï Luc et de Toltschock sont vraiment biens! Alors pas la peine de courir après... Mais si vous avez l'occaz' de le bouquiner chez un pauvre type qui achète à l'instinct, pas d' hésitation! -Greg Crevure-
UNITED SKINS -(mensuel)- Sous-titré “Bolletino Skinhead Tre Venezie”, ces 8 pages A5 m’ont été ramenées d’Italie (merci Yannick!) et m’ont permis de constater la vitalité du mouv’ redskin/SHARP autour de la boutique du label KOB, tenue par Enrico, des Los Fastidios, et sa femme. On retrouve dans ce petit zine, les histoires des groupes qui ont fait la légende (Specials, Nabat, etc.), des interviews, des scene-reports de soirées ska, oi! ou de rassemblements de scooteristes, ainsi qu’un paquet de dates de concerts, adresses de zines et autres infos indispensables à la vie et au développement d’une scène “indépendante”. Le fond prime sur la forme mais c’est bien tout ce qu’on peut leur reprocher! Matez l’e-mail: naziraus@wanadoo.fr
THE UPSETTER -n°1- C’est aussi le retour de Bart the Brat et ses coéquipiers, avec le premier n° d’un nouveau “Fanzine de rock’n’roll” (c’est marqué dessus!), après la cessation d’activité du petit zine No Cure. Le format est passé au A4 et c’est maintenant imprimé. On y trouve un bon paquet d’interviews (Hard-Ons, Satanic Surfers, Weak, 100 Gr. de Têtes et Western Special), des chroniques de skeuds, concerts et zines, le tout dans un esprit rock’n’roll frais et sympa. Ils font aussi une petite liste de distro, une émission de radio et organisent des concerts... Des gens bien occupés, en somme. Ah oui, j’oubliais, le zine est livré avec un CDR comprenant 12 titres de “rough punk” et intitulé Upsetter Compilation #1. On y trouve des morceaux de quelques groupes de La Rochelle ou des environs (Lopsided, The Tommy Guns, Mel Team Plug, The Rednecks...) ainsi que de Carlos Crew et Freygolo. Le son n’est pas toujours au rendez-vous puisqu’il s’agit d’extraits de démos mais bon, c’est jeune et fougueux, on peut pas tout avoir, hein? Ca tourne pas mal autour du punk-rock mélodique, même si on trouve aussi un peu de hardcore, et ça le fait bien. Le n°2 est attendu avec des interviews des Peacocks, Uncommonmen From Mars et d’autres joyeusetés... - 35F à Bart Fasseur, 31 rue A. Barine, 17000 La Rochelle
THE
UPSETTER
-n°2- Même présentation que pour le premier n° pour la deuxième édition de
ce zine de rock n’ roll rochellais, qui s’offre à vous avec ses chroniques
de concerts, de skeuds et de zines, son histoire du groupe The Ripp Off et ses
interviews, plutôt axées sur la scène punk-néo-garage française (Wonky
Monkees, Les Dragueurs, Exxon Valdez mais aussi, The Jakes, All Systems Go! ou
The Peacocks). C’est bien fait et par des passionnés, et c’est accompagné
d’une compilation sur CDR avec pleins de chouettes titres de chouettes groupes
que je ne connaissais pas - 6 Euros p.c. à Upsetter
All Star, 31 rue A. Barine, 17000 La Rochelle
VENDETTA
-
n°4 - Présentation toujours classe pour ce zine toulousain qui est sorti un
peu après l’explosion de l’usine AZF dans la banlieue de Toulouse, en
septembre dernier. Divers autres évènements mentionnés dans l’édito de ce
n° ont empêché l’équipe de Vendetta de faire évoluer son zine dans le
sens qu’elle souhaitait (comprenez: pas de CD avec ce n°) et on retrouve donc
sous une couverture cartonnée joliment illustrée et d’actualité à
l’automne 2001 à Toulouse, une série d’interviews (Maloka, Tekken, Bikini
Men), des news et un paquet de chroniques de skeuds et de zines (dont celle du
Lean On Me! n°2 qui est assez drôle, comme quoi, ils m’ont tout l’air d’être
des crevures libertaires mais au moins ils ont le sens de l’humour!) et même
une petite BD. Soutenez les en leur envoyant des fenêtres ou 1,5 Euros pour
recevoir leur zine, à commander à l’adresse suivante: Vendetta, 9 rue des Champs Elysées, 31000 Toulouse
LA
TERRIBLE VENDETTA DE STORM L’APATRIDE – mix-zine – Idée
originale que ce mix-zine, qui cherche à dépasser le simple split-zine,
souvent constitué de deux zines différentes mis bout-à-bout. C’est donc
l’oeuvre des rédacteurs/trices des zines Vendetta, Storm et Apatride qui se
sont fendus de 120 pages imprimées avec couverture cartonnée, accompagnées
d’un CDR compilant des morceaux de groupes interviewés dans le zine. Au
sommaire donc : Rapaces (rap), Bolchoï (dance), Fiction Romance (punk),
Kochise (punk), W5 (ska), Earquake (zine), Les Brutes (punk), Puagh (HC),
Hypoptalasias (grindcore), Jean Rollin (cinéaste)… On a donc droit à du
nombre et du varié, même si certaines interviews enregistrées sont un peu
« légères ». Mention spéciale au batteur des Bolchoï qui se fait
allumer dans un texte écrit spécialement pour lui, j’ai l’impression, et
aux Rapaces pour leur politisation, rare dans ce style de musique. Plusieurs
textes politiques anars s’insèrent dans ces pages (bonne dénonciation de
l’anti-impérialisme sélectif du Monde Diplomatique), et les chroniques de
skeuds et zines sont aussi écrites avec un bon dosage de critiques incisives et
bien choisies ; Dommage qu’on ne sache pas qui écrit quoi, mais bon…
Y’a aussi un long scene-report de la tournée des P4 dans quelques pays d’Europe
centrale assez intéressant mais comme j’adore ce genre d’article, j’aurai
bien aimé que ça soit plus long encore et plus détaillé. En ce qui concerne
le CDR ; les Rapaces m’ont bien claqué avec leurs morceaux à la
Assassin (même s’ils cassent ce groupe dans leur interview), et les Bolchoï
ont bien progressé par rapport à la démo (deux titres du ep sont ici présents),
avec leurs oi ! mid-tempo ou plus rapide et des textes bien foutus même si
tournant un peu à la glorification d’usage dans le mouv’ skin. J’ai bien
accroché aussi sur le HC-punk des espagnols Puagh, mais beaucoup moins sur
Fiction Romance, W5 (très rudasalskiesque) ou Hypoptalasias. Enfin bon, ça
vaut bien ses 6 euros à, allez tien au hasard vu qu’il y a 3 adresses : Aurélie
Gaillard, 21a rue la Pégou, 31620 Bouloc (mais aussi : vendettazine@hotmail.com
ou blackhart@anarchie.net ou http://anarkopunk.free.fr
)